Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 18.27 - Logopolis - Partie 3

Logopolis (3)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 14 mars 1981

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Diffusion française : 14 mars 1981
Réalisat.eur.rice.s : Peter Grimwade
Scénariste.s : Christopher Bidmead , Christopher H. Bidmead
Guest.s : John Fraser , Anthony Ainley , Matthew Waterhouse

Tous les avis

Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 28 mai 2020 à 11:23

Ca patine dans les coulours, pendant que le Docteur est HS la moitié de l'épisode. Adric est particulièrement horripilant et parle super mal aux deux filles.

Un mot quand même sur le Maitre, méchant qui définitivement n'a aucun sens. Son plan est débile et sera d'ailleurs traité tel quel par la série. Et puis les rires méchiavéliques, c'est super nanard quand même.

Le moins bon épisode des 4.


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 28 mars 2020 à 15:11

Brillante idée d'exploiter les décors en carton de la série dans cet épisode ou l'intrigue principale repose sur l'entropie et la décomposition accélérée de toute la matière de l'univers. C'est tout con mais quand on sait que ces décors font si cheap et qu'il est impossible de les réutiliser, pourquoi a-t-il fallu attendre SI LONGTEMPS avant d'avoir une histoire qui... casse tous ses décors à la fin ?

Ce concept de Logopolis comme de la société qui passe son temps à faire des calculs et qui tient en fait tout l'univers en place, c'est assez brillant. Le simple concept d’un univers qui “aurait déjà dû s’effondrer sur lui-même il y a longtemps” et n’est qu’en temps additionnel, maintenu sur le fil par Logopolis, c’est quand même super intelligent et créatif comme pitch pour une “menace” de l’épisode.

L'épisode parvient aussi à expliquer pourquoi les événements du E-space du milieu de saison ont un sens, en révélant que les Logopoliens étaient derrière tout ça pour “décompresser” l’univers en ouvrant des portes vers d’autres dimensions. C’est encore très fort, simple à comprendre en termes d'intuition et pas inutilement complexe et cheap comme le Chronic hysteretic loop-Fourrier-technoblabla de la saison. Logopolis n'est pas non plus un épisode au scénario hyper évident ou facile à suivre à mon sens, mais il reste toujours appréciable et a du sens une fois que l'on percute, contrairement à Leisure Hive ou Warrior's Gate pour ne citer qu'eux.

J'ai vu souvent que l'entropie était considéré comme le thème de la saison, voire le fil rouge mystère. Je trouve ça un peu trop tiré par les cheveux : Meglos, Keeper of Traken et autres sont quand même vachement sans rapport avec le concept d'entropie. Mais expliquer tout de même un des gros événements de la saison (la tombée dans l'E-Space), qui d'ordinaire n'aurait même pas été vraiment expliqué, c'est assez fort.

Un autre coup super intéressant c'est le passage où le Maître met son plan à exécution et coupe tout "son" de l'univers. La musique instrumentale de la série s'arrête. Elle reprend pile quand le Maître rappuie sur le bouton. C'est tout con mais voir une série jouer de façon méta avec la musique en 1981, je ne m'y attendais pas !

Enfin, je suis tellement mais tellement fan de Tegan. J’adore, elle est en route pour son premier vol en tant qu’hôtesse de l’air, débarque dans une boîte plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur, débarque sur une autre planète où plein de vieillards passent leurs vies à faire des calculs, et elle n’a qu’une remarque en tête : que tout a l’air d’être une usine d’esclavage. C’est là qu’on voit aussi que le Doctor Who des années 1980/de JNT est résolument plus politique que la période de laquelle on vient de sortir. Certes elle s'acclimate vite à la situation et semble directement prendre au sérieux tout ce qui arrive et le Docteur, mais de 1) c'est le bon choix de garder ce sérieux dans une histoire aussi dramatique et aux enjeux forts que celle-ci, de 2) c'est rafraîchissant d'avoir une compagne immédiatement positive et réactive à la science-fiction. Tout en gardant une touche assez décalée "je suis une humaine, je capte peut-être pas tout ce qu'il se passe mais je fais des efforts et je vous emmerde, bisous", un côté très Donna.

TEGAN: Back home in Brisbane, we call that a sweatshop.

Le tout pour finir par un cliffhanger sur une alliance Maître/Docteur. Voilà qui est plus qu’alléchant. C’est assez osé de faire tout un build-up sur le Maître pour au final immédiatement montrer qu’il n’a rien compris à Logopolis et que son plan se retourne contre lui, le rendant impuissant. Bien sûr, cela n’enlève en rien son machiavélisme… Il reste un ennemi super cliché, mais à nouveau, je trouve ça malin et ça a du sens de prendre tout le plan du Maître, c'est-à-dire rien de plus que "improviser et amener le chaos", et voir qu'il en perd même le contrôle : si même l'agent du chaos de la série se fait avoir à son propre jeu, c'est que c'est la merde. Utiliser le Maître et ses clichés contre lui, c'est tout de même sacrément bien vu.

Il faut aussi saluer l'évolution du personnage du Docteur qui est superbe. La façon dont il est à la fois détaché de l'histoire, mais impliqué dans son objectif, la façon dont il délaisse ses compagnons parfois, à juste titre puisque les trois sont récents et non "voulus"... et le talent de Baker pour boucler le tout. C'est assez parfait, et c'est d'autant plus parfait que ça aurait pu être absolument catastrophique : le Docteur le plus emblématique, aux compagnons les plus emblématiques, qui écopent pour sa dernière histoire d'un fayot je-sais-tout, d'une humaine bavarde et intrusive et d'une victime d'un Maître qui vient de débarquer... Et pourtant ça fonctionne justement en définissant Baker par ce détachement protecteur : cette constante envie de sauver l'humanité (et de rassurer Tegan sur la mort de sa tante), tout en ne tergiversant pas trop non plus.

Il y a notamment ce superbe passage où il leur dit texto qu'il ne les a jamais choisis. Et en effet, de Leela à Romana en passant par Harry, ses devoirs pour UNIT sur Terre ou la clique finale, Four n'a jamais choisi ses compagnons. Il n'y a que Sarah Jane. Toujours Sarah Jane...

Le sérial n'a pas été parfait en vrai, Adric a quelques répliques sacrément chiantes, parfois mal jouées, mais il y a tellement de bonnes idées qu'il est dur de reprocher beaucoup à Logopolis.

Plus qu’un épisode avec Tom Baker, snif.


14

2 notes

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Avatar de Koss
Koss a noté cet épisode - 12
28 mai 2020
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 16
28 mars 2020

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